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Entreprise Services

L'avenir est à la flexibilité. Mais comment gérer les questions de sécurité ?

Les salariés, tout comme les responsables des entreprises, apprécient les atouts du travail hybride. Ce compromis réussi entre le télétravail et le travail au bureau contribue à la motivation des collaborateurs, ainsi qu’à une meilleure productivité. L’idée centrale est de permettre aux salariés de travailler de manière plus souple et plus flexible, comme ils le souhaitent et où ils le souhaitent.

Néanmoins, toutes les entreprises ne sont pas encore parvenues à surmonter les questions de sécurité que pose le travail hybride et l’accès à distance aux bases de données stratégiques. Comment se prémunir des cyberattaques et assurer la sécurité dans un univers tourné vers la flexibilité ? Une partie de la solution réside vraisemblablement dans une approche de sécurité « Zéro Trust ».

Qu'est-ce que l’approche de sécurité « Zero Trust » ?

La transformation numérique facilite l’efficacité au travail. Elle contribue à faire gagner les équipes en flexibilité. Mais le recours aux outils digitaux ne devrait pas se faire au détriment de la sécurité des données stratégiques. C’est pourquoi de plus en plus de spécialistes se tournent vers l’approche de sécurité IT « Zero Trust ».
 
Cette approche témoigne d’un changement radical de paradigme. Autrefois, on considérait qu’il était suffisant de sécuriser le périmètre du réseau et qu’on pouvait considérer toute personne ayant accès au réseau interne comme digne de confiance. A l’inverse, les bonnes pratiques de sécurité actuelles recommandent une architecture qui déplace le contrôle d'accès du périmètre vers les services. Cela signifie que le contrôle d'accès est effectué par l'application elle-même ou par un composant de sécurité situé juste en amont.
 
Avec la stratégie de « Zero Trust », chaque transaction entre un utilisateur, une application, un service et le réseau est soigneusement vérifiée. Quelle est la conséquence de cette approche sur le travail hybride ? Qu’un employé travaille au bureau ou depuis son domicile, ou encore en situation de mobilité, les connexions doivent être validées. La sécurité devient ainsi indépendante de la localisation.
 
Avec un système de sécurité basé sur le « Zero Trust », le travail hybride devient possible sans que les données sensibles soient compromises.

L’approche « Zero Trust », un changement de paradigme

On aura compris que la stratégie de « Zero Trust » s’appuie sur un changement de paradigme. Elle suppose avant tout de développer une culture de la sécurité au sein de l’entreprise, ce qui ne va pas sans une évolution des mentalités, ainsi qu’une sensibilisation et une responsabilisation des collaborateurs. A l’inverse des anciennes solutions de sécurisation, il ne s’agit pas d’un produit que l’on installe, mais d’une perspective plus globale.  L’approche « Zero Trust » ne se réduit pas à une solution logicielle, mais se présente comme un principe de fonctionnement et un nouveau modèle d'accès des utilisateurs à leurs ressources.  L'idée est de réduire au maximum les autorisations et de ne permettre l'accès qu'en cas de nécessité.
 
L’approche est progressive et méthodique, chaque interaction est documentée. C’est ce qui offre un aperçu précis des connexions quotidiennes. On identifie ainsi les applications dont les collaborateurs ont besoin et on peut en quelque sorte cartographier l’activité du réseau. L’approche « Zero Trust » vise à une protection optimisée des données, grâce à la transparence des accès et des connexions.
 
Les flux de données peuvent et doivent être surveillés en permanence. Cette observation continue de l'ensemble du trafic est l'un des aspects centraux de la démarche. Les informations qui résultent de cette observation constituent la base de nouvelles connaissances sur la manière d'optimiser le réseau, les flux de données et les procédures opérationnelles.

Développer une culture de la sécurité au sein de l’entreprise

La condition préalable est l'existence de politiques de sécurisation et de directives explicites. Au besoin, celles-ci peuvent être mises à jour régulièrement. Elles définissent quels utilisateurs, services, appareils et applications sont autorisés à interagir les uns avec les autres.
 
L’adoption d’une stratégie de « Zero Trust » dépend de la capacité de l’entreprise à développer une culture de la sécurité. Elle suppose aussi une gestion automatisée performante.
 
Le développement d’une culture interne de la sécurité commence par la formation des collaborateurs. Les managers doivent s’assurer que les salariés ont une compréhension solide des bonnes pratiques. La sécurité à distance repose certes sur des ressources technologiques, mais elle dépend aussi des collaborateurs qui utilisent les services. C’est pourquoi la première étape vers l’approche de sécurité « Zero Trust » consiste à donner à votre équipe le savoir-faire nécessaire pour protéger le réseau d’entreprise.

Optimiser la gestion de la sécurité

Un système de sécurité de type « Zero Trust » sait se faire oublier. Lorsque personne au sein de l’entreprise ne remarque qu’il fonctionne en permanence, c’est que le système est bien intégré et qu’il a toutes les chances d’être efficace. Mieux vaut opter pour une gestion automatisée des procédures. De cette manière, le système fonctionne en arrière-plan et assure la sécurité des transactions.
 
Aujourd’hui, d’importantes quantités de données transitent par les réseaux. De plus en plus de connexions ou de transactions exigent une validation. Les procédures doivent être à la fois efficaces et discrètes. Les collaborateurs qui travaillent à distance ne peuvent perdre du temps dans des connexions aléatoires. L’entreprise doit donc s’assurer que leur connexion peut être aisément authentifiée, tout en offrant un maximum de sécurité. Les procédures de « Zero Trust » doivent être indépendantes du lieu, mais aussi du moment où l’employé se connecte.
 
Des procédures de sécurité de type confiance zéro rassurent les partenaires. Les clients ou les investisseurs sont peu enclins à avoir des relations commerciales suivies avec des entreprises dont la politique de protection des données est trop laxiste. Les sociétés ont donc tout intérêt à faire preuve d’un véritable esprit de défense et de sécurité, pour se prémunir des risques liés aux cyberattaques et aux vulnérabilités les plus diverses.

Sécuriser le travail hybride pour se préparer au futur

De nombreux collaborateurs apprécient le travail hybride. Il y a peu de chance que cette tendance change dans les prochaines années. Au contraire, elle risque de s’accentuer. La conséquence en est une combinaison, voire une fusion entre les différentes formes de travail. En développant des solutions qui facilitent le travail à distance tout en sécurisant les données stratégiques, les entreprises auront plus de facilités à garder les meilleurs talents et à leur proposer des opportunités de carrière.
 
Mettre en œuvre une stratégie de sécurité de type « Zero Trust » est aujourd’hui devenu incontournable. De cette manière, les entreprises peuvent trouver un équilibre entre les demandes des employés, qui souhaitent travailler plus librement, et la sécurisation des accès au réseau et aux ressources. Elles pourront ainsi stimuler la productivité, soutenir la motivation et s’assurer du dévouement de leurs collaborateurs.